Noyaux d'Abricot - Huile Végétale Vierge BIO - Flacon en verre

L'huile de noyaux d’Abricot se caractérise par sa faible tendance à l'oxydation, la rendant moins susceptible de s'oxyder rapidement. Cette propension à l'oxydation, appelée potentiel oxydatif, est cruciale car elle influence la durabilité de l'huile et sa capacité à résister à la dégradation sous l'influence de facteurs externes tels que la chaleur, la lumière, l'oxygène et les enzymes. L'oxydation des acides gras peut entraîner la formation de composés potentiellement nocifs, qui pourraient provoquer des allergies.

Un potentiel oxydatif élevé signale une plus grande rapidité d'oxydation de l'huile, affectant négativement sa qualité et ses propriétés bénéfiques. C'est pourquoi le stockage au frais, comme dans un réfrigérateur, est souvent recommandé pour conserver ses qualités. Les signes visuels et olfactifs de l'oxydation incluent une odeur rance et un changement de couleur. Plusieurs facteurs peuvent accélérer l'oxydation, notamment l'exposition à l'oxygène, aux UV, au contact avec certains métaux, à la présence de pigments tels que la chlorophylle, et surtout à la chaleur, qui amplifie ces réactions chimiques.

Pour préserver la fraîcheur et les propriétés de votre huile de noyaux d’Abricot, il est recommandé de suivre ces pratiques de conservation optimales :

• Conserver à l'abri de la chaleur et de la lumière directe : bien que l'huile d'Amande Douce soit relativement stable, il est préférable de la stocker à température ambiante et loin de toute exposition directe au soleil, qui peut accélérer son oxydation et diminuer sa qualité.

• Utiliser des contenants en verre foncé ou en plastique opaque : ces types de contenants sont efficaces pour protéger l'huile contre la lumière, prolongeant ainsi sa fraîcheur. Les bouteilles en verre foncé sont particulièrement recommandées car elles filtrent les rayons UV.

• Assurer une fermeture hermétique : après chaque utilisation, il est essentiel de refermer soigneusement le flacon ou le couvercle pour minimiser le contact de l'huile avec l'oxygène, ce qui pourrait autrement accélérer son oxydation.

• Éviter les sources de chaleur et l'humidité : les variations de température et l'humidité peuvent altérer la qualité de l'huile. Choisissez donc un lieu de stockage stable en température et peu humide.

• Surveiller la date de péremption : bien que les huiles végétales aient généralement une longue durée de vie, il est crucial de respecter leur date de péremption pour bénéficier de leur meilleure qualité. Une odeur de rancidité ou un changement de couleur peut indiquer que l'huile est périmée.

L'extraction de l'huile de noyaux d’Abricot suit une méthode similaire à celle utilisée pour d'autres huiles de noix.

• Collecte des noyaux : Après la récolte des Abricots, les fruits sont consommés ou transformés, et les noyaux sont récupérés.

• Séparation des amandons : Les noyaux sont ensuite cassés pour en extraire les amandons, qui sont les parties internes du noyau semblables à de petites amandes.

• Séchage : Les amandons sont séchés pour réduire leur teneur en humidité, ce qui facilite l'extraction de l'huile et améliore sa conservation.

• Pressage : L'huile est généralement extraite par pressage à froid des amandons séchés. L'extraction de l'huile est effectuée par pressage à froid. Cette méthode produit une huile de haute qualité à un coût abordable, car contrairement au pressage conventionnel, il ne fait pas appel à la chaleur, préservant ainsi mieux les nutriments et les arômes naturels de l'huile. Ce processus génère aussi un résidu solide. Il peut être composté pour améliorer la qualité du sol, ou employés comme composants dans la production de savons ou d'exfoliants naturels pour la peau.

• Filtration : Après le pressage, l'huile peut être filtrée pour éliminer les impuretés et obtenir une huile claire.

Les Abricot utilisées pour notre huile sont cultivées et transformées en Turquie, leur pays d'origine, ce qui permet de maintenir toutes leurs propriétés. Notre huile est issue de l'agriculture biologique certifiée et extraite uniquement par un procédé mécanique de première pression à froid, sans utilisation de solvants ni de produits chimiques. Pour sa conservation, l'huile est stockée dans un endroit à l'abri de la lumière et de la chaleur.

• L'amandon de noyau d'Abricot est souvent confondu avec les amandes amères en raison de leur apparence et de leur goût similairement amer, dû à la présence d'amygdaline. Toutefois, ces amandons ne proviennent pas du même arbre. Alors que les amandes amères viennent de l'amandier, les amandons de noyaux d'Abricot sont issus de l'Abricotier, Prunus armeniaca. Contrairement aux amandes amères, les amandons de noyaux d'Abricot sont commercialisés sous leur forme entière ou en tant qu'huile végétale. Ils peuvent également être désignés sous le terme « amandes amères ».

• Les amandes amères proviennent d'une variété d'amandier différente, Prunus Amygdalus var. amara, et contiennent entre 3 et 5 % d'amygdaline, responsable de leur goût distinctivement amer. L'amygdaline, en présence de l'enzyme bêta-glucosidase, se décompose en glucose, benzaldéhyde et cyanure. À faible dose, le cyanure peut causer nausées, maux de tête et vertiges, et à des doses élevées, il est extrêmement toxique, pouvant être mortel. Cependant, les amandes amères ne sont pas vendues dans leur forme naturelle mais peuvent être utilisées comme arôme liquide en pâtisserie ou cocktails. Ainsi, le risque pour le grand public est minime, étant donné que l'utilisation des amandes amères et de l'amygdaline est strictement régulée par les industries. À ce jour, l'ANSES n'a signalé aucun cas d'intoxication lié à leur consommation.

• Les amandes douces, couramment disponibles dans le commerce, sont la variété majoritairement consommée. Issues de l'amandier, Prunus dulcis ou Prunus amygdalus dulcis, elles contiennent une très faible quantité d'amygdaline, environ 0,05 %, ce qui élimine tout risque pour la santé hormis pour les personnes allergiques aux fruits à coque. Cependant, une étude de l'Université de Californie a montré que la concentration d'amygdaline varie selon la variété de l'amande. Certaines, légèrement amères, peuvent contenir jusqu'à 0,2 % d'amygdaline, ce qui leur confère un goût amer, mais elles restent sûres pour une consommation quotidienne.

Fans d'Abricots, ne jetez plus vos noyaux ! Les amandons contenus à l'intérieur peuvent être consommés frais, avec parcimonie, mais également utilisés pour enrichir vos recettes d'une note aromatique ou pour élaborer votre propre alcool vintage :

• Pour parfumer les confitures ou les compotes : Une fois extraites, blanchies et pelées, les amandes peuvent être incorporées dans une confiture d'Abricots ou utilisées pour aromatiser une compote de fruits. Si vous préférez éviter l'étape de récupération des amandes, vous pouvez également placer des noyaux entiers durant la cuisson des fruits, en veillant toutefois à les retirer avant de consommer le plat.

• Pour réaliser une liqueur Kayousk : placer les noyaux d’Abricot, sans les peler, ni les laver dans un bocal contenant de l’eau de vie et du sucre. Fermez le bocal hermétiquement et laissez macérer pendant 4 mois. Après cette période, filtrez le liquide puis incorporez une touche de cognac ou d'armagnac. Mettez le mélange en bouteilles, fermez-les soigneusement et attendez encore 2 mois avant de le déguster avec modération.

La consommation excessive d'amandons d'Abricot peut entraîner un risque d'intoxication au cyanure, car ces amandes contiennent de l'amygdaline, un composé naturel qui se transforme en cyanure toxique durant la digestion. Ingérer ces amandes en grande quantité peut provoquer des symptômes d'intoxication aiguë, incluant des convulsions, des difficultés respiratoires, une baisse de la fréquence cardiaque, une perte de conscience, et même conduire au coma. Entre 2012 et 2017, 154 cas d'intoxication liés à la consommation d'amandes amères d'Abricot ont été recensés. Par conséquent, l'Agence souligne l'importance de respecter les recommandations de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) concernant la consommation quotidienne maximale, fixée à 1 à 3 amandes pour les adultes et à une demi-amande pour les jeunes enfants.

L’Abricot est l’un des premiers fruits d’été, la pleine saison s’étend de juin à fin aout. Pour choisir des Abricots de qualité, voici quelques conseils utiles. Un Abricot à pleine maturité présente une couleur vive et une texture souple au toucher. Cependant, une peau rouge n'indique pas nécessairement un fruit mûr ; la maturité doit plutôt être jugée à l'arôme et à la tendresse du fruit. Étant donné leur fragilité, ces Abricots doivent être consommés dans les dix jours après leur cueillette. Pour une conservation optimale, il est recommandé de les stocker au frais, mais hors du réfrigérateur. Depuis 2016, l'Abricot rouge du Roussillon bénéficie d'une Appellation d'origine protégée (AOP), une marque de reconnaissance de leur origine et qualité. Les variétés telles que le Royal Roussillon et le Rouge du Roussillon sont particulièrement remarquables. Cultivés dans la plaine du Roussillon et récoltés à la main dans les vergers de cette région catalane, ces Abricots se distinguent par leur arôme puissant. Leur chair orangée, ornée de taches rouges, les rend facilement reconnaissables.

Un Abricot sec a typiquement une apparence ridée et une teinte brunâtre, mais ils sont fréquemment traités avec des sulfites pour obtenir une couleur orange vif. Ils peuvent aussi être réhydratés pour devenir des « Abricots moelleux », ce qui réduit leur durée de conservation et exige l'usage de conservateurs tels que le sorbate de potassium. Le séchage des Abricots concentre les nutriments que l'Abricot frais détient. En effet, les Abricots secs sont riches en potassium et fournissent une source d'antioxydants tels que la vitamine E, le cuivre et le sélénium, ainsi que de la vitamine B6 et des fibres. Moelleux, naturellement doux et fruités, ils se consomment entiers ou en morceaux à tout moment de la journée, seuls ou combinés à d'autres fruits secs. Ils s'intègrent également à merveille dans diverses recettes, qu'elles soient salées ou sucrées comme les desserts, les produits laitiers et les mueslis.

L'Abricotier, un arbuste appartenant à la famille des Rosacées, est présumé originaire d'Asie centrale et de Turquie. Il est souvent dit qu'Alexandre le Grand a joué un rôle clé dans sa diffusion en le faisant suivre la Route de la Soie, ce qui a permis à l'Abricotier de s'adapter à l'Occident et, plus largement, aux cinq continents. Il préfère les climats secs, ce qui explique pourquoi il est si abondamment cultivé dans le bassin méditerranéen, où plus de 50 % de la production mondiale d'Abricots est réalisée. Au printemps, l'Abricotier se pare de magnifiques fleurs blanches, précurseurs des fruits que l'on récolte en été. Il existe plus d'une vingtaine de variétés d'Abricots, offrant une gamme de saveurs, allant de nuances plus rouges à des goûts plus acidulés. Bien que l'Abricotier soit un arbre assez fragile et que sa production soit fortement influencée par les variations climatiques, il reste très rentable : rien n'est perdu, puisque l'on consomme aussi bien les fruits frais ou secs que les noyaux, utilisés pour extraire de l'huile végétale. En somme, l'Abricotier est un arbre avec de nombreux avantages. Son fruit, l'Abricot, est rond et possède une chair juteuse. Ce fruit, véritable emblème de l'été, est réputé pour sa couleur orangée, sa texture veloutée et son goût sucré, et il est particulièrement apprécié en France où la consommation moyenne atteint 2,4 kg par foyer et par an. Il abrite un noyau dur qui contient une amande, source de l'huile végétale de noyaux d'Abricot.

• L'huile végétale, un liquide gras extrait de plantes oléagineuses, reste fluide à température ambiante grâce à sa richesse en lipides présents dans les graines, fruits, pépins ou noyaux des plantes. Elle peut être obtenue par plusieurs techniques d'extraction, notamment la pression à froid ou à chaud, ou encore via l'utilisation de solvants ou de fluides supercritiques. Couramment utilisées en complément des huiles essentielles en aromathérapie, les huiles végétales servent de support de dilution de par leur teneur en acides gras. Elles trouvent des applications variées allant de l'alimentation à la cosmétique, en passant par certains usages industriels comme dans les moteurs ou les lampes. Parmi les huiles les plus populaires figurent celles de tournesol, colza, et arachide, mais la liste s'étend à des huiles comme celles de coco, noisette, d’Amande Douce et d’Argan.

• Le beurre végétal, quant à lui, diffère de l'huile par sa consistance solide à température ambiante, due à une concentration plus importante en acides gras saturés. Obtenu par les mêmes procédés d'extraction que les huiles, il est souvent utilisé en cuisine comme substitut végétal au beurre animal, ainsi que dans la fabrication de produits de soin de la peau, offrant des vertus hydratantes et adoucissantes, à l'exemple du beurre de cacao, de karité, ou de mangue.

• Le macérat huileux se distingue par son processus d'obtention, où des plantes non-oléagineuses sont macérées dans une huile neutre, souvent biologique, comme l'huile de tournesol, de pépins de raisin, ou d'olive. Les parties de la plante, telles que fleurs, feuilles, racines, ou baies, sont immergées à température ambiante, puis exposées à la lumière durant plusieurs semaines ou mois. Ce procédé permet aux molécules actives des plantes de s'infuser lentement dans l'huile, enrichissant celle-ci de leurs propriétés bienfaitrices. Une fois filtrés, ces macérats sont prisés pour leurs vertus thérapeutiques et cosmétiques.